Belfius vient de publier son étude annuelle sur les Finances Locales. Globalement, il ressort que les pouvoirs locaux doivent faire face à un choc financier encore plus important que lors de la crise sanitaire. Et pour cause, l’inflation a entraîné une augmentation exponentielle du prix des ressources, et par conséquent, des dépenses.
Dans son « Étude Finances Locales 2022 », Belfius évoque un contexte macroéconomique très perturbé après deux années de cirse sanitaire. La société bancaire y dresse un premier bilan et regroupe ses visions et ses analyses.
De manière générale, elle constate qu’une augmentation des dépenses est inévitable et bien plus élevée par rapport aux prévisions pour 2022 :
- Frais de personnel : pour 2022, les prévisions tablaient sur une seule indexation des salaires, alors qu’en réalité, l’indexation des salaires de la fonction publique sera au nombre de quatre cette année, ce qui entraînera une forte hausse des coûts salariaux en 2022 ;
- Dépenses de fonctionnement : de même, pour les dépenses énergétiques, on constate une sous-estimation de l’évolution des prix. Certains pouvoirs locaux évoquent une multiplication par deux, voire par trois, de leur facture. Un plus grand nombre de citoyens demandent également une intervention dans leur facture énergétique ;
- Frais de construction : même si les pouvoirs locaux continuent à affecter aux investissements le même montant nominal que celui initialement prévu dans les plans pluriannuels, ils réaliseront moins de projets avec ce budget en raison de la flambée des coûts de la construction.
Vous pouvez retrouver tous les résultats et analyses de cette étude sur le site de Belfius.
